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lettre patrimoine octobre 2019

Lettre Patrimoine : Octobre 2021

 

Enfin ! Dans les pays développés, l’épidémie semble sous contrôle. Désormais la couverture vaccinale permet de retrouver une vie quasi normale. Conséquence immédiate, l’économie est repartie sur des bases extrêmement élevées et chacun doit (devrait) s’en réjouir. Cependant, il n’est pas inutile de garder en tête que, s’il faut lire dans cette accélération un effet de balancier, miroir du brutal coup d’arrêt subi en 2020, c’est aussi le résultat de mesures exceptionnelles qui ne seront pas éternelles. 
Par la mise en place de politiques monétaires extrêmement accommodantes la Réserve Fédérale américaine (FED) et la BCE ont largement financé les déficits provoqués par la mise sous cloche de l’économie mondiale durant plusieurs  mois.  Mieux,  elles  ont  permis  aux gouvernements de travailler à « chéquier ouvert » pour accompagner les ménages les plus démunis et permettre aux entreprises de « sauter par-dessus la crise ». L’acheteur en dernier ressort des dettes émises par les Etats ne s’est pas dérobé bien au contraire. Tant aux Etats-Unis qu’en Europe, les programmes mis en place par les banquiers centraux ont été dimensionnés de telle sorte que les taux d’intérêts sont restés très bas. Voilà très rapidement résumé l’histoire extraordinaire de « l’argent magique ».
Le résultat ne s’est pas fait attendre. Une fois la Covid-19 plus ou moins sous contrôle, la croissance a littéralement explosé : redémarrage amorcé dès l’été 2020 en Chine, pays ayant le mieux maîtrisé la première phase de l’épidémie, puis aux Etats-Unis, avec les progrès spectaculaires de la campagne vaccinale dès l’hiver 2021, et enfin en Europe depuis quelques mois.  Cela faisait plusieurs décennies que l’économie mondiale n’avait été à pareille fête.  Aujourd’hui qu’en est-il ? En Chine, le resserrement réglementaire décidé par les autorités semble freiner la croissance plus tôt que prévu. Aux Etats-Unis, l’activité reste très soutenue mais le déséquilibre entre une demande puissante, gonflée par la distribution de chèques aux ménages, et une offre pénalisée par la désorganisation des chaines de production a remis au goût du jour la menace inflationniste …                
Quant à l’Europe, plus l’épidémie recule, plus l’économie accélère, tandis que, soucieuses de ne pas répéter les maladresses de 2011, les autorités  monétaires et gouvernementales restent extrêmement généreuses aussi bien pour les entreprises que pour les ménages.
Le tour de vis réglementaire opéré par le président Xi Jin Ping est spectaculaire et inédite. Pour préserver la cohésion sociale indispensable à la pérennité du « système », les autorités ont mis en avant le concept de «common prosperity » ou prospérité économique devant être partagée par le plus grand nombre. L’intention est louable, mais ces décisions viennent heurter les principes de base sur lesquels s’appuie tout investissement…Comment continuer à investir dans un pays dans lequel, sous la pression des autorités, une entreprise décide de faire un « cadeau » de plusieurs milliards au gouvernement ? Comment investir dans un pays dans lequel, du jour au lendemain, les entreprises d’accompagnement scolaire n’ont plus le droit de faire de profits ? Et, finalement, comment investir dans un pays où les changements réglementaires peuvent, à tout moment, détruire un business model patiemment construit ? Si le poids du marché chinois interdit de faire l’impasse sur le potentiel qu’il offre aux investisseurs, il est impératif désormais d’exiger une prime de risque plus importante. Le net recul des marchés chinois en 2021 nous offre justement une fenêtre de tir.
La reprise qui accompagne la sortie de la crise sanitaire va conduire les Banques Centrales à réduire progressivement leurs injections de liquidités. Il leur faudra assurément faire preuve de beaucoup de doigté pour ne pas déstabiliser les marchés.
Quatre éléments militent, à notre sens, pour une phase d’ajustement des taux à la hausse Premièrement, les valorisations de beaucoup d’actifs (non cotés, obligations, immobilier, certains secteurs actions), sont historiquement élevées. Deuxièmement, après une phase d’accélération spectaculaire, la croissance ne peut que ralentir progressivement. Troisièmement, sous l’influence de contraintes de production persistantes et d’une réglementation environnementale plus stricte, l’inflation pourrait rester soutenue. Quatrièmement, la Fed s’apprête à réduire ses achats, venant progressivement diminuer le flux de liquidités. Pour toutes ces raisons, une certaine prudence nous semble de mise pour les prochains mois.

Achevé de rédiger le 28 septembre 2021.

ALAIN DUMAS, 

DIRECTEUR DE LA GESTION AUPRèS D’ALLIANZ PATRIMOINE

prévision inflation
Le mandat à effet posthume est un outil juridique qui permet au défunt de désigner avant son décès, un mandataire chargé d’administrer et de gérer tout ou partie des biens composant sa succession en lieu et place de tout ou partie des héritiers.

Le mandat posthume peut présenter un intérêt significatif pour le mineur ou la personne protégée en présence d’un patrimoine complexe et varié composé par exemple de biens immobiliers ou de portefeuilles de valeurs mobilières spécifiques, ou encore d’une entreprise. Il pourra alors être justifié par la nécessité de désigner un gestionnaire compétent, disponible et connaissant parfaitement ce type d’actifs, de manière à préserver la valeur patrimoniale de l’héritage. 

Le mandat pourrait aussi être envisagé comme un instrument de transition, pour organiser la cession de l’entreprise, ou encore être mis en œuvre dans l’attente de sa prise en main par l’héritier, lui permettant d’acquérir l’expérience et la maturité suffisantes. 

Enfin en cas de mésentente entre héritiers ou d’opposition d’intérêts mettant en risque la pérennité du patrimoine transmis, la rédaction minutieuse d’un mandat à effet posthume pourrait avoir toute pertinence. Selon les situations et avec l’accompagnement du notaire, certains aménagements devront être réfléchis et combinés à cet outil (notamment une clause d’exclusion de l’administration légale, la désignation d’un tiers administrateur ou l’adaptation des statuts dans le cadre d’une société).

Le mandat doit être donné et accepté en la forme authentique sous peine de nullité. D’autre part, il n’est valable que s’il est justifié par un intérêt sérieux et légitime au regard de la personne de l’héritier ou du patrimoine successoral. Au vu de cette condition de fond, il apparait essentiel de faire mention à l’acte des motivations sous-tendant ce contrat et annexer tous documents pouvant justifier la situation.

Toute personne juridiquement capable peut conclure un mandat posthume qui sera alors confié à une personne physique, héritier ou non du mandant, ou une personne morale. Le mandant a toute latitude pour choisir librement un mandataire qui doit jouir de la pleine capacité civile. Il peut être opportun d’en désigner plusieurs selon la complexité du patrimoine mais également pour prévenir l’incapacité ou le décès de l’un d’entre eux et ainsi garantir l’exécution du contrat.

Le mandat prend effet au jour du décès du mandant et il est en principe, donné pour une durée de deux ans. Néanmoins il peut être conclu pour une durée de cinq ans en raison de l’inaptitude, de l’âge ou de la nécessité de gérer des biens professionnels. Cette durée est prorogeable une ou plusieurs fois par décision de justice.

Enfin, l’étendu du mandat doit être précisé quant aux biens sur lesquels il porte ainsi qu’aux personnes au profit desquelles il est conclu. 

Ces exigences s’expliquent aisément par l’importance des conséquences du mandat qui permet de dessaisir les héritiers de la gestion de leur patrimoine. En outre, cette forme induit un accompagnement du notaire et l’avantage de ses conseils.

Le mandataire, en tant que gestionnaire, ne peut effectuer que des actes conservatoires et des actes d’administration sur les biens visés de la succession. Ses actes peuvent porter sur tous les biens de la succession, y compris la réserve(1)

En revanche, le mandataire ne peut pas effectuer d’actes de disposition ni même s’opposer à l’aliénation des biens par les héritiers. La disposition des biens demeurant une prérogative réservée aux héritiers, aussi il est primordial d’informer et de présenter aux héritiers, le mandat comme une aide en cas de décès, et d’emporter leur adhésion afin de garantir l’efficacité du mandat et ainsi éviter le risque de contentieux à l’ouverture de la succession.

Chaque année, le mandataire doit rendre compte de sa gestion aux héritiers au nom et pour le compte desquels le mandant a été mis en place. Il répond, le cas échéant, des éventuelles fautes commises dans sa gestion. En principe, l’exécution de sa mission est gratuite, sauf si une rémunération a été spécialement prévue dans le contrat.

  • Le mandat à effet posthume est un outil juridique permettant de désigner de son vivant un mandataire pour gérer les biens de sa succession.
  • Il doit être justifié par un intérêt sérieux et légitime précisément motivé - En présence d’un mineur, d’un majeur protégé, d’un patrimoine complexe, le mandat à effet posthume peut permettre de préserver les intérêts et la valeur patrimoniale de l’héritage.
(1) La réserve héréditaire est la part des biens et droits successoraux réservée à certains héritiers dits réservataires (C. civ art. 912). Cette réserve ne peut correspondre à la totalité des biens ; il subsiste un excédent : c’est la quotité disponible.
Depuis le 14 septembre Allianz propose un nouveau support en unités de compte au sein de son contrat d’assurance vie « Allianz Vie Fidélité (1) » et de son contrat de capitalisation « Allianz Capitalisation Fidélité (2) » : le fond à formule Allianz Climat 2021(3).
Allianz Climat 2021 repose sur un panier de 20 actions de grandes capitalisations de la zone euro diversifiées géographiquement et en termes de secteurs d’activité. Ces sociétés ont été sélectionnées par Allianz Global Investors selon leur potentiel d’appréciation et en considérant leur engagement dans un processus de transition vers une économie à bas carbone.
La sélection est réalisée en prenant en compte à la fois l’analyse financière et l’engagement de chaque entreprise dans la lutte contre le dérèglement climatique : soit en étant déjà des entreprises vertueuses, soit en apportant des solutions à leurs clients, soit en étant sur une trajectoire positive face à ces enjeux.
Allianz Climat 2021 offre un potentiel de gain de 5,70 % bruts(4) (hors frais de support et du contrat) par an sur 8 ans et présente  un risque de perte de capital à l'échéance et pendant la durée de vie du fonds. Il offre, aux clients avertis, une solution de diversification alternative à un investissement dynamique de type actions.
Allianz Climat 2021 suppose un horizon d’investissement à long terme (l’épargne peut être immobilisée jusqu’au remboursement du fonds, soit 8 ans au maximum).
Allianz Climat 2021 s’adresse également aux personnes morales patrimoniales sur le contrat Allianz Capitalisation Fidélité.
Il permet de profiter du potentiel de performance des marchés financiers tout en limitant partiellement les risques de perte en capital à l’échéance du fonds. 
N’hésitez à contacter un conseiller pour de plus amples informations. 
prévision inflation

(1)  Allianz Vie Fidélité est un contrat d’assurance vie de groupe multisupport souscrit par l’association ANCRE auprès d’Allianz Vie.

(2)  Allianz Capitalisation Fidélité est un contrat collectif de capitalisation souscrit par l’association ANCRE auprès d’Allianz Vie.

(3)  Compartiment d'Allianz European Pension Investments (SICAV de droit Luxembourgeois).

(4)  hors frais de support et du contrat.

ANCRE : ASSOCIATION NATIONALE pour la COUVERTURE des risques la RETRAITE et l’ÉPARGNE Association régie par la loi du 1er juillet 1901 - 27 boulevard des Italiens - 75002 PARIS - www.ancre-vie.com
Comme chaque année, Allianz France vient de publier son rapport RSE pour l’année 2020. Vous trouverez quelques éléments clés ci-dessous et vous pourrez prendre connaissance du rapport RSE sur le site allianz.fr via le lien suivant : https://www.allianz.fr/qui-est-allianz/allianz-s-engage.html.

Depuis 1980, partout dans le monde, le Groupe Allianz se mobilise pour assurer au quotidien les projets de ses 100 millions de clients particuliers et entreprises.

Parce que nous savons combien il est important d’avoir un partenaire de confiance, nous sommes tous les jours animés par notre raison d’être « We secure your Future ». Notre présence internationale nous permet d’avoir un impact positif considérable sur des sujets essentiels tels que l’inclusion sociale pour le réchauffement climatique.

Initiée depuis 10 ans, la démarche RSE d’Allianz France s’inscrit dans la continuité des engagements du Groupe qui reposent sur trois axes : 
Quelques éléments chiffrés de l’engagement du Groupe Allianz
Lancés en 2015, les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) sont un référentiel universel destiné à répondre de manière ambitieuse et collective aux enjeux de notre planète : lutter contre le réchauffement climatique, lutter contre la pauvreté et construire un monde à la fois plus durable et inclusif à horizon 2030. Tout comme les états et les citoyens, les entreprises sont invitées à participer à la tenue de l’agenda. Parce que l’assurance est une des solutions clés pour l’atteinte des ODD et que nous avons pris des engagements RSE forts, nous avons décidé d’identifier les ODD sur lesquels nous sommes le plus contributifs.

Allianz France investit dans le fonds Ginkgo 3, dédié à la réhabilitation durable de friches industrielles polluées et à leur réaménagement en France et en Europe.

Cette participation marque une nouvelle étape dans le déploiement de la stratégie d’investissement à impact d’Allianz France.

Cette initiative complète l’engagement sociétal d’Allianz France pour bâtir une transition durable et  responsable et lier plus fortement les aspects environnementaux et sociaux dans ses investissements.

Deux projets localisés en Île-de-France sont d'ores et déjà signés et le pipeline de projets est très riche. L’équipe est prête à déployer le fonds sur 12 à 15 actifs représentant des investissements en fonds propres de 15 à 40 millions d’euros, dans des fonciers pollués bien localisés dans les principales métropoles européennes.